Soutiens nos frères et sœurs dans la fidélité de la prière et sur leur chemin vers Toi.
- vincentetienne13
- 27 déc. 2021
- 2 min de lecture
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La prière des Lucioles 4
Extrait de la prière du matin : "Soutiens nos frères et sœurs dans la fidélité de la prière et sur leur chemin vers Toi. [les citer oralement ou mentalement]"

Cet élément de la prière du matin est certainement celui qui est le plus central et représentatif du charisme des Lucioles. Il témoigne de la fraternité spirituelle que chacun essaie de vivre, avec ses joies, mais aussi avec ses faiblesses et ses découragements.
Les Lucioles sont avant tout des chrétiens ordinaires qui, à un moment de leur vie, ont voulu répondre à la fidélité de Dieu. Nous rappelons à chaque messe que Jésus ne s’est pas dérobé. Il est resté fidèle à son Père et aussi à son amour pour tous les hommes. Il est venu nous sauver et nous faire participer à ce lien singulier qui l’unit à son Père. Comme le dit le texte de la liturgie pour aujourd’hui, « voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu– et nous le sommes. » (1Jn 3, 1). Ce Dieu infiniment bon est venu nous rejoindre dans notre humanité. Pour cela, il s’est incarné. Il nous a montré son amour, pour que nous puissions lui répondre amour pour amour.
Nous savons bien comme notre monde, ne nous poussent pas à lui être fidèle. La vie trépidante, les soucis, les tentations diverses et permanentes de notre société de consommation ne nous portent pas à penser à Dieu, à prendre conscience que nous vivons sous son regard. A lui rendre grâce pour Sa fidélité, par notre fidélité. Alors, conscients cette réalité de notre existence, nous décidons de nous appuyer sur nos frères, eux que je peux parfois voir ou imaginer. Eux qui se sont engagés à prier pour moi, personnellement, nommément, en espérant que j’en ferai de même pour eux.
En faisant cela, nous ne sommes pas en train de faire un sacrifice en espérant en retour une bienveillance et une protection de Dieu. C’est bien plus que cela : nous participons à son propre corps, l’Eglise, dont le Christ est la tête. Oui, je le répète pour que nous nous laissions pénétrer par cette dimension inouïe de notre foi : nous participons au corps mystique du Christ. Par nos modestes efforts, mystérieusement aussi par la conscience de nos oublis, nous participons à l’œuvre rédemptrice du Christ qui nous rassemble et nous a fait frères car ses frères.
Alors je voudrais du fond du cœur remercier tous ceux qui ont déjà prié pour moi. Même si vous avez parfois oublié. Merci d’avoir essayé. Cela me suffit ! Je ne suis pas meilleur que vous, votre humanité me rappelle la mienne. En cela, vous me ressemblez. Nous avançons tous ensemble. Non pas derrière des « super chrétiens » qui nous précéderaient sur la route. Avec le Christ lui-même, dont l’image de petit-enfant qui vient de naitre nous rappelle combien lui-aussi était engagé dans la vie avec un lien de dépendance fondamentale à d’autres hommes, de sa mère et de son père d’adoption…
Rendons grâce nous aussi pour cette dépendance, qu’en termes spirituels nous pouvons appeler pauvreté. C’est sur ce chemin de pauvreté, de conscience de notre faiblesse originelle, que nous avançons. Ensemble. En fraternité.
E.V.
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