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Retour au Père d'Agnès DUPONT - hommage dit lors de ses funérailles

Notre sœur Agnès est née le 10 septembre 1927 à Coudekerque-Branche dans le département du Nord. Elle est la cadette d’une famille de trois enfants, d’un père chef de dépôt à la SNCF et d’une mère au foyer.


Son père fût pour elle une figure d’autorité et d’amour dont elle vénérera la figure jusqu’à son dernier soupir. On peut dire en espérant ne plus vexer personne qu’il fût l’homme de sa vie.

Agnès a exercé la profession d’infirmière spécialisée en bloc opératoire. Elle exercera une grande partie de sa carrière en région parisienne. Elle viendra s’installer à la retraite à la Chapelle du Bois où son mari Jean s’éteindra.


Agnès a hérité de ses parents une foi profonde. Placée par tradition familiale dans des institutions religieuses, elle y fera l’expérience d’attitudes parfois blessantes à son égard, ce qui la marquera toute sa vie mais ne l’éloignera jamais de l’Eglise qui a toujours fait partie de son environnement vital. Ses parents chéris étaient fidèles à l’Eglise, il allait de soi qu’elle ferait de même.


Le veuvage et la vieillesse…

Agnès perdit progressivement des êtres chers, mais elle ne resta pas repliée sur elle-même. La Communauté Chrétienne devint pour elle une seconde famille, le prêtre étant à ses yeux une figure paternelle qu’elle respectait infiniment.


Agnès devint une Luciole de la première heure, s’engageant consciencieusement et profondément à prier pour les frères et les sœurs que le Christ lui donnait. Elle y prit un engagement définitif.

D’une constitution robuste, la vieillesse finit par la rattraper. Quelle joie pour elle lorsque ses frères et sœurs lui apportaient la communion ou l’emmenait participer à un repas partagé fraternellement le dimanche après la messe !

Puis elle ne put progressivement plus quitter son domicile. Lorsqu’elle fut incapable de se débrouiller seule, son aide et amie Naïma la prit chez elle et lui offrit un environnement paisible où elle put terminer sa vie entourée et aimée.


Maintenant, nous pouvons nous réjouir et prier.


Nous réjouir de cette belle âme qui a tant prié avec tant de foi et d’abandon.


Prier pour qu’elle rejoigne aussi rapidement que possible le Banquet auquel son Bon Maître lui a préparé une place et où elle compte bien retrouver ces êtres chers qui sont partis avant elle.


E.V.


 
 
 

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